Compter en arabe

compter en arabe

La langue arabe (Al-ʻarabiyyah, العَرَبِيَّة) est une langue sémitique centrale de la famille afro-asiatique. Langue officielle ou co-officielle dans 26 pays, elle est parlée par environ 422 millions de personnes. C’est aussi la langue liturgique de l’Islam. Sa forme arabe standard moderne, dérivée de l’arabe classique, est une lingua franca car elle englobe de nombreuses variétés dialectales. L’arabe est écrit de droite à gauche dans un abjad, un système d’écriture où chaque symbole représente une consonne.

 

En raison du manque de données, nous ne pouvons compter avec précision que jusqu’à 1 000 000 en arabe. Veuillez me contacter si vous pouvez m’aider à compter à partir de cette limite.

 

  • 1 – ١ wahid (واحد)
  • 2 – ٢ ithnan (إثنان)
  • 3 – ٣ thalatha (ثلاثة)
  • 4 – ٤ arba’a (أربع)
  • 5 – ٥ khamsa (خمسة)
  • 6 – ٦ sitta (ستة)
  • 7 – ٧ sab’a (سبعة)
  • 8 – ٨ thamaniya (ثمانية)
  • 9 – ٩ tis’a (تسعة)
  • 10 – ١٠ ‘ashra (عشرة)
  • 11 – ١١ ahada ‘ashar (احد عشر)
  • 12 – ١٢ ithna ‘ashar (اثنا عشر)
  • 13 – ١٣ thalatha ‘ashar (ثلاثة عشر)
  • 14 – ١٤ arba’a ‘ashar (اربعة عشر)
  • 15 – ١٥ khamsa ‘ashar (خمسة عشر)
  • 16 – ١٦ sitta ‘ashar (ستة عشر)
  • 17 – ١٧ sab’a ‘ashar (سبعة عشر)
  • 18 – ١٨ thamaniya ‘ashar (ثمانية عشر)
  • 19 – ١٩ tis’a ‘ashar (تسعة عشر)
  • 20 – ٢٠ ‘ishrun (عشرون)
  • 30 – ٣٠ thalathun (ثلاثون)
  • 40 – ٤٠ arba’un (أربعون)
  • 50 – ٥٠ khamsun (خمسون)
  • 60 – ٦٠ sittun (ستون)
  • 70 – ٧٠ sab’un (سبعون)
  • 80 – ٨٠ thamanun (ثمانون)
  • 90 – ٩٠ tis’un (تسعون)
  • 100 – ١٠٠ mi’a (مئة)
  • 1,000 – ١٠٠٠ alf (ألف)

Chiffres arabes

Ce que l’on appelle communément les « chiffres arabes », et plus rarement les chiffres hindous-arabes, est l’ensemble des caractères ou des graphèmes qui représentent les chiffres 0 à 9, ainsi que le système décimal positionnel qui y est attaché. Ces chiffres, inventés en Inde vers le IIIe siècle avant J.-C., ont transité au sein de la civilisation arabe à partir du IXe siècle avant d’arriver en Europe au Xe siècle. Dans les pays du Machrek, c’est-à-dire principalement en Irak, en Syrie, au Liban, en Jordanie et en Palestine, les chiffres hindous sont utilisés conjointement avec les chiffres occidentaux.

 

chiffre arabe

Règles de numérotation des chiffres en arabe

Maintenant que vous avez eu un aperçu des chiffres les plus utiles, passons aux règles d’écriture pour les dizaines, les nombres composés, et pourquoi pas les centaines, les milliers et au-delà (si possible).
Les chiffres de zéro à neuf sont des mots spécifiques, à savoir sifr (صِفْرٌ) [0], wahid (وَاحِدٌ) [1], ithnan (اِثْنَانِ) [2], thalatha (ثَلَاثَةٌ) [3], arba’a (أَرْبَعٌ) [4], khamsa (خَمْسَةٌ) [5], sitta (سِتْعَّة) [6], sab’a (سَبْعٌَة) [7], thamaniya (ثَمَانِيٌَة) [8], et tis’a (تِسْعٌَة) [9].
Les dizaines sont basées sur la racine des noms de chiffres, suffixés par un (ون), sauf pour dix : ashra (عَشَرَةٌ) [10], ishrun (عِشْرُونَ) [20], thalathun (ثَلَاثُونَ) [30], arba’un (أَرْبَعُونَ) [40], khamsun (خَمْسُونَ) [50], sittun (سِتسِتْسَ) [60], sab’un (سَبْعُونَ) [70], thamanun (ثَمَانُونَ) [80], et tis’un (تَسْعَوْنَ) [90].
De onze à dix-neuf, les nombres composés sont formés en indiquant l’unité, puis une forme du mot pour dix : ahada ‘ashar (إِحْدَى عَشَرٍ) [11], ithna ‘ashar (اِثْنَا عَشَرٌ) [12], thalatha ‘ashar (ثَلَاثَةَ عَشَرَ) [13], arba’a ‘ashar (أَرْبَعَةَ عَشَرَ) [14], khamsa ‘ashar (خَمْسَةَ عَشَرَ) [15], sitta ‘ashar (سِتََّ عَشَرْع) [16], sab’a ‘ashar (سَبََةَ عَشَرَ) [17], thamaniya ‘ashar (ثَمَانِيَةَ عَشَرْع) [18], et tis’a ‘ashar (تِسََةَ عَشَرَ) [19].
Au-dessus de vingt et un, les nombres composés sont formés en indiquant l’unité puis la dizaine, reliés par le connecteur et le mot (wa-, وَ). On obtient ainsi : thalatha wa-khamsun (ثَلَاثَةُ وَ خَمْسُونَ) [53], sab’a wa-tis’un (سَبْعَةُ وَ تَسْعَوْنَ) [97].
Les centaines sont formées en indiquant le chiffre multiplicateur avant le mot pour cent, sauf pour cent lui-même : mi’a (مِئَةٌ) [100], ithnan mi’a (مِائَتَانِ) [200], thalatha mi’a (ثَلَاثَةَ مِئَةَ) [300], arba’a mi’a (أَرْبَعَةَ مِئَةَ) [400], khamsa mi’a (خَمْسَةَ مِئَةَ) [500], sitta mi’a (سِتََّ مِئَةْع) [600], sab’a mi’a (سَبََةَ مِئَةَ) [700], thamaniya mi’a (ثَمَانِيَةَ مِئَةْع) [800], et tis’a mi’a (تِسََةَ مِئَةَ) [900].
Le mot pour mille est alf (أَلْفٌ). Deux mille utilise la double forme de mille : alfain (أَلْفَيْنِ) [2 000]. Au-delà de deux mille, on utilise la forme plurielle de mille : thalatha alaaf (ثَلَاثَةُ آلَافٍ) [3.000], arba’a alaaf (أربَعة آلَافٍ) [4.000], khamsa alaaf (خَمْسَةُ أَﻟﺎف) [5.000], sitta alaaf (سِتخَمُّ أَﻟﺎف) [6,000], sab’a alaaf (سَبْعَةُ أَﻟﺎف) [7 000], thamaniya alaaf (ثَمَانِيَةُ أَﻟﺎف) [8 000], et tis’a alaaf (ﺗﺴِﻌﺔ أَﻟﺎف ) [9 000].
Le mot pour million est malioun (مَلِيُوْن) [1 million, 106], et le mot pour milliard est maliâr (مَلِيَار) [1 milliard, 109].

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